Chez Gala DALI Chateau de Pubol Espagne photo de Pierre GRECH 2008
Nadet
Il était une fois une petite fille tout habillée en rouge, rouge clair était son manteau, rouge grenat étaient ses souliers, ses pommettes étaient toujours rouges.
Elle aimait jouer dans la forêt, elle courait après les alouettes, se faisait des bagues avec la glace qu’elle ramassait au bord des ruisseaux.
Un jour qu’elle était allée plus loin que d’habitude, elle s’est perdue. Elle est arrivée dans un pays qu’elle ne connaissait pas. Devant elle une maison jaune : jaune citron, jaune poussin rayée de beige buvard.
Par la fenêtre qui était pleine de buée, elle l’a essuyée avec sa manche : c’était la maison de Blanche Neige. Elle la connaissait, elle avait lu le livre.
Elle est rentrée pour la visiter.
Sur une commode, une bague…
Hélène
Il était une fois la belle aux reflets dormants, dont la beauté intérieure arriva jusqu’aux oreilles de Mac Cullough, le bel ara qui se transforma en prince pas très fut fut et réveilla la belle après un baiser maladroit mais langoureux. Comme elle était orgueilleuse et malicieuse, un peu ridicule, dès son réveil, elle se mira dans le miroir de la coiffeuse de sa salle de bains, fit la moue devant son miroir grossissant et s’écria en insultant son miroir aux alouettes « ne sois pas belle et parle ! » Mais comme elle n’avait rien de spécial à dire, elle alla boire un café.
Conclusion : Tout ce qui est beau n’est pas intelligent et vice versa ou Messieurs, ne réveillez pas toujours la dame qui dort.
Maguy
Il était une fois un brave auteur anglais du nom de Woscar Ilde qui tenait un sujet d’enfer ! La jeunesse éternelle. Vous savez, narcisse et tout ce mythe à tomber la tête la première dans la première mare venue. Je vais vous lire le début de son conte : « une alouette vêtue d’une peau d’âne se prenant pour une armoire à glace s’empêtra dans la queue (de l’âne) et brisa le miroir.
Malédiction, Mademoiselle Maladroite !
Sept ans de malheurs, de grisaille, de galères, de disette !
Oubliez Versailles et sa galerie des glaces, vous tomberez plutôt dans les oubliettes
Ou dans le château prison de la Belle et la Bête.
Votre portrait en somme vous qui vous preniez pour Néfertiti avec son miroir gravé sur les pierres éternelles d’Égypte. Qui vous verra ? Las, votre reflet s’est diffracté, dispersé dans l’univers. Même Hubble ne pourra capter ces éclats au détour d’une étoile.
Alouette, si tu n’avais pas laissé tes habits traîner par terre hier soir avant de te coucher, tu aurais pu faire ta toilette, t’habiller et aller à l’entretien d’embauche à l’heure. Maintenant, tu es mal habillée, au chômage, qui voudrait d’une souillon, pauvre et paumée ?
Pas la jeunesse en tout cas, elle a mieux à faire par ce monde où tout est façade.
Date de dernière mise à jour : 06/07/2013
Créer un site gratuit avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site